Face aux silences et aux mensonges de la presse, face aux revers militaires devinés entre les lignes ou confirmés par l’arrivée massive de blessés et de réfugiés, les rumeurs vont bon train et sapent le moral de la population.
Les autorités réagissent par un communiqué publié le 6 septembre dans les journaux nantais :
« Le général commandant la 11e région prévient les populations de la région qu’il a donné les ordres les plus nets pour que toute personne surprise en flagrant délit de colportage de nouvelles fausses et déprimantes, ou convaincue d’avoir tenu des propos outrageants pour l’autorité militaire ou civile, soit arrêtée sur le champ et déférée aux tribunaux militaires » Nantes le 5 septembre 1914, Général Goëtschy.