La guerre s’est éloignée de Paris où le gouvernement est revenu s’installer le 10 décembre, mais le front s’enlise dans les tranchées.
Une première tentative de rupture des lignes allemandes en Artois, le 16 décembre, a échoué au bout de trois jours. La désillusion n’épargne personne, pas même les officiers de haut rang.
Le 25 décembre, le général Guillaumat, dont la 33e D.I. est bloquée depuis la mi-septembre entre Reims et Verdun, écrit à son épouse :
« Noël ! Les Allemands devaient réveillonner à Paris, les Russes à Berlin et nous… on espérait tout de même être sur la frontière et avoir expulsé les loups de nos forêts. Rien n’est perdu certes, mais il y a tout de même un peu de déception que rendrait plus grave la non-réussite, je ne dis pas l’échec, des opérations actuellement en cours. »