« En Argonne, lutte à coups de bombes et de pétards… Deux attaques allemandes ont été repoussées. » (Communiqué officiel du 15 juillet 1915, à 23 heures).
Les Allemands tentent une poussée dans ce secteur où se trouve Alphonse de Châteaubriant, qui écrit à son épouse le 17 juillet :
« Nous avons eu ici, ces temps derniers, de furieux combats, qui auraient pu fort mal tourner pour nous, ambulance 13, si tu considères que les crêtes qui se voient au loin sur la photographie que je t’ai envoyée, sont allemandes sur l’autre versant. Il y eut une rude poussée. Depuis quelques jours tout était à peu près paisible : un coup de canon, un obus par-ci par-là et l’on retombait dans le silence. Cela a repris hier soir, tout le tremblement. »