C’est le titre d’un article du Populaire qui écrit :
« On sait que les bonnes petites élèves de l’école publique de filles de la rue Emile-Péhant, nous avaient demandé de leur faire connaître le nom de quatre soldats prisonniers sans famille à qui elles se proposaient de faire tenir régulièrement des vivres et quelques douceurs.
Les premiers envois sont partis et ont été les bien reçus, ainsi qu’en témoignent les gentilles réponses que les filleuls ont fait parvenir à leurs marraines et à leurs distinguées directrices et maîtresses. Par exemple :
« Mes chères petites filles
J’ai votre lettre du 6 juillet qui m’a profondément touché et je vous remercie du fond du cœur ainsi que Madame votre directrice de votre bonne pensée etc. Je vous embrasse fraternellement… »
Comme on l’a déjà vu, lors de précédentes chroniques, la mobilisation des enfants est totale dans les écoles à travers les programmes scolaires, les œuvres de guerre… Elle doit être à la hauteur des efforts consentis par les soldats.