Le 10 septembre, le colonel Rose, du 265e RI, écrit à la municipalité que son régiment compte assez de musiciens pour constituer une « Musique », mais manque d’instruments.
Il souhaiterait aussi recevoir : « Des partitions de la Marseillaise, des hymnes nationaux des Alliés, de quelques marches et morceaux simples et entraînants. »
Il termine ainsi sa supplique : « Le régiment tout entier sera reconnaissant au Maire, à la Municipalité et aux Sociétés musicales de la ville de l’avoir aidé à créer une source de distraction, de rêverie, d’exaltation en un temps et dans des lieux où il n’a dû ses émotions qu’aux sons brutaux ou stridents du canon et du fusil ».
La municipalité ne resta pas sourde à cet appel musical : 43 instruments furent envoyés au 265e RI.