La bataille a pris fin sur le front de Champagne. Maurice Digo note dans ses Carnets, à ce jour :
« L’après-midi, corvée d’enterrement. Les brancardiers ont groupé dans le ravin environ 300 cadavres horriblement mutilés : crânes rabotés, membres arrachés, poitrines défoncées, guenilles tachées de sang noir ou enduites de crème blanchâtre. Une odeur épouvantable s’exhale de ce vaste charnier. Nous creusons fiévreusement.
« Après le passage d’un avion, plusieurs salves de gros calibres nous arrivent dessus avec fracas. Dans la fosse commune je me terre en claquant des dents. »
La seconde bataille de Champagne a fait 27 851 tués; 98 305 blessés, 53 658 prisonniers et disparus du côté français et des pertes beaucoup plus faibles du côté allemand.