Sous ce titre, le journaliste du Populaire écrit :
« Le Populaire a demandé qu’après la guerre on inscrivit, sur des plaques de marbre, à l’extérieur des mairies, les noms des enfants de chaque commune glorieusement morts pour la Patrie, comme un témoignage d’admiration et de reconnaissance des générations présentes et futures à ceux qui payèrent de leur vie et arrosèrent de leur sang le sol national. »
Ensuite l’article développe le projet, de 150 députés, de constituer, au niveau national, un Mémorial de la guerre, établi par le ministère de la Guerre, qui serait déposé au Panthéon. Des extraits de ce mémorial seraient déposés dans les chefs-lieux de département et dans chaque commune : « Une cérémonie commémorative réunirait les corps constitués, les syndicats professionnels, les enfants des écoles. Elle évoquerait comme un noble exemple le courage de ceux qui périrent pour la défense du territoire et le triomphe du droit et de la liberté… »
Si le culte des morts s’inscrit dans les ferveurs de guerre, il veut aussi s’enraciner dans la ferveur patriotique du temps de paix.