Le général Guillaumat s’apprête à quitter le front de Verdun pour celui de la Somme.
Bien qu’éclipsés par l’offensive franco-britannique à l’ouest, les combats n’en continuent pas moins sur les rives de la Meuse. Ils sont toujours très violents comme l’écrit le général à son épouse :
Explosion d’une mine |
« Nous avons avant-hier fait sauter une autre mine, à côté de l’ancienne, ce qui a dû bien les épater, parce que théoriquement ce n’est pas possible de faire sauter deux mines si rapprochées. Il a fallu pousser les sapeurs afin de manquer à tous les règlements des écoles. Enfin, ma mine qui devait fuser au lieu d’éclater a tué des tas de Boches qu’on a trouvés dans la tranchée ; un seul a pu être emmené à demi-vivant, juste assez pour parler ».