Notre historien, Jean Bourgeon, se fâche et il y a de quoi.
A en croire Le Populaire du 20 août 1916, nos soldats ont bien de la chance de passer l’été dans leurs cagnas :
« Les cagnas des régions du front encore calmes sont devenues, avec l’été, des rendez-vous champêtres, non sans charme. Elles ont ouvert leurs portes basses ; elles ont levé leurs auvents ; elles se sont changées en tonnelles rustiques où l’on prend les repas en plein air en commentant les nouvelles venues du pays. »
Or les cagnas sont des abris de fortune construits par les Polius dans les Tranchées…
Indécent !