Le Nantais Maurice Digo, et son régiment, sont toujours en repos à Loeuilly, au sud d’Amiens où le temps se traîne entre instructions et manœuvres.
Il écrit dans ses Carnets :
« Dimanche – Messe matinale, puis grande lessive et nettoyage toute la journée. Les soldats, bridés, errent dans les rues en proie au cafard. Ce repos qui se prolonge éveille les inquiétudes. Les tuyaux habituels circulent, on discute, mais les beaux rêves une fois ressassés, on retombe toujours dans le même trou ».