Le général Nivelle, nouveau commandant en chef des armées, adresse ses vœux aux soldats :
« Jamais notre armée ne fut plus entraînée, plus vaillante, en possession de moyens plus puissants. C’est sous ces brillants auspices que s’ouvre l’année 1917. Vous en ferez une armée de victoire ».
Tout aussi optimiste, Gaston Veil, dans son éditorial de ce jour, dans Le Populaire, sous le titre « Pronostics pour 1917 » conclut ainsi un long passage en revue de l’année écoulée :
« Je crois que nous sommes dans la bonne voie et, sans aspirer au titre de somnambule extra-lucide, j’entrevois la victoire d’abord, la paix ensuite ».