lundi, 8 janvier 1917

Le Tigre dévore du… vermicelle

Sur le front de Verdun, Clemenceau est toujours l’hôte du général Guillaumat qui écrit à son épouse :

 

« Cet animal de « Tigre » m’a fait lever à 5h30 pour assister à son départ. Si le soir il ne se nourrit que de vermicelle, à son réveil il a dévoré, outre le vermicelle, une omelette, une aile de poulet, un morceau de filet, une poire et un bol de café au lait. Le cruchon qui contient le vermicelle brûlant lui sert de « boule » pour son lit, et le matin, il le vide et l’absorbe. Il est étonnant ».