Depuis le début de la guerre, la Russie a déjà perdu 5 millions d’hommes, dont plus d’un tiers (1,8 million) de tués, les deux autres tiers prisonniers ou blessés.
Le pays est aussi confronté à de graves problèmes d’approvisionnement et les alliés doutent de plus en plus de la capacité du tsar et de son entourage, gangrené par les scandales, de mener la guerre à leurs côtés jusqu’à une fin victorieuse.
Pour les rassurer, le tsar adresse à son gouvernement un rescrit dont Le Phare publie cet extrait :
« Dans une complète solidarité avec nos fidèles alliés, n’admettant pas la pensée de la conclusion de la paix avant la victoire définitive, je crois fermement que le peuple russe, supportant avec abnégation le poids de la guerre, accomplira son devoir jusqu’à la fin, sans s’arrêter devant aucun sacrifice ».