L’exaltation patriotique des premiers jours résiste mal à la guerre, fût-elle Grande.
Maurice Digo note dans ses Carnets :
« Nous procédons à l’éducation de notre plus jeune Bleu, Gauthier, venu du Dépôt avec des sentiments courageusement patriotiques.
Je l’ai beaucoup vexé en déclarant avoir déjà entendu ces propos, avant la guerre, de la bouche d’un gros bébé affiché sur les murs de ma ville. A partir de ce jour, notre protégé, à qui chacun des vieux birbes vient de jurer fidélité, s’appellera CADUM ».
(Birbe : vieux un peu canaille)
Publicité de l’époque pour le savon Cadum