Sur le front de l’Aisne, dans le secteur du Chemin des Dames, Maurice Digo attend toujours l’ordre de passer à l’offensive.
Il note dans ses Carnets :
« Les lignes ne sont plus survolées que par les avions à croix noire. La confiance est très ébranlée. Les illuminés eux-mêmes abandonnent tout espoir et certains vont jusqu’à penser que les Allemands attaqueront avant nous.
Le Commandement fait passer presque journellement des proclamations que nos officiers transmettent scrupuleusement, mais sans enthousiasme ».