De Salonique le général Guillaumat écrit à son épouse :
« Nous sommes toujours dans le même état d’âme, comme tout le monde, pendus à ce qui se passe autour de Paris, et nous demandant chaque jour si le cercle va continuer à se rétrécir, ou si finira par se dessiner la manœuvre qui seule peut parer le coup ».
Quelques jours plus tard, le 6 juin, Guillaumat est rappelé à Paris.
Il n’a pas démérité sur le front d’Orient où les premiers succès arrivent en juin. Mais, devant l’avancée allemande Clemenceau, qui a confiance en lui, le nomme gouverneur militaire de Paris. Guillaumat s’installe à l’hôtel des Invalides.
Le général Franchet d’Esperey le remplace à l’Armée d’Orient