C’est le titre en une du Populaire qui présente en page intérieure la biographie de l’intéressé :
« Le général Guillaumat est une des étoiles qui ont monté rapidement pendant la guerre. Il n’a que cinquante quatre ans et est originaire de la Charente-Inférieure…
Son père était capitaine… Seule une valeur précoce put le faire sortir de Saint-Cyr en 1884, major de sa promotion (ici le journal aurait pu rappeler que Guillaumat prépara Saint-Cyr au Lycée de Nantes). Comme la plupart des têtes de file du temps de paix, il va chercher en Afrique et aux colonies l’occasion de se distinguer. Une grave blessure reçue à Tien-Tsin lui vaut son quatrième galon. Commandant à 37 ans… Il professe à saint-Cyr l’histoire militaire. Il sort de l’Ecole de guerre avec mention très bien.
Le cataclysme de juillet 1914 le trouve général de brigade depuis un an et chef de cabinet du ministre de la guerre Messimy. Le général Guillaumat obtient en décembre 1914 la troisième étoile… ».
La suite est connue des lecteurs de ces chroniques.