Si la situation militaire s’améliore, la situation économique du pays est toujours délicate.
Le commissaire spécial de Nantes écrit au préfet de la Loire-Inférieure.
« La crise des transports aggrave encore la situation déjà mauvaise, en rendant presque impossible les transactions commerciales. Ces restrictions sont supportées par la population sans protestations sérieuses de sa part. La question du pain la préoccupe particulièrement et elle semble désirer du pain meilleur plutôt que d’en avoir une plus grande quantité. La hausse constante des denrées mérite une étude sérieuse car les ménagères qui ne profitent pas de la guerre et qui ne disposent que de salaires normaux ne peuvent arriver à vivre honnêtement. Leurs plaintes sont amères autant que justifiées ».