lundi, 26 août 1918

A la plage de la Petite-Hollande

 

Par les fortes chaleurs les Nantais vont chercher la fraîcheur au bord de la Loire (voir notre chronique du 4 août 1916) ; non sans risque comme l’écrit le chroniqueur du Phare :

 

« Un lamentable accident vient d’augmenter la liste déjà trop longue – hélas ! – des noyades que nous avons à déplorer tous les étés, le long de nos quais, en particulier à « la plage » de la Petite-Hollande.

C’est toujours la même chose. A l’heure de la marée haute, quand l’eau recouvre une partie du bas quai, à la pointe de l’île Gloriette, le courant entraîne un malheureux enfant pataugeant sur le bord… Celui qui s’est noyé vendredi soir, le pauvre petit, se lavait les pieds. Voulant attraper je ne sais quoi qui descendait au fil de l’eau, il s’est aventuré un peu trop loin et, dépassant le quai, a mis le pied en pleine Loire et a disparu.

Cet accident, banal à force d’être fréquent, n’aurait pu se produire si quelqu’un d’autorisé se fut trouvé là pour avertir l’enfant du danger… Pourquoi n’y a-t-il pas, en ce point particulièrement dangereux, un agent de planton pour surveiller les enfants ? »

 

h 26 août

La grève de la Petite-Hollande