« Première journée de l’offensive – Français et Américains avancent de plusieurs kilomètres » (Le Phare du 27 septembre) ; « L’offensive franco-américaine » (Le Populaire du 27 septembre) ; « Attaque partout ; Victoire partout » (Le Phare du 28 septembre) ; « Les victoires de l’Entente » (titre de l’éditorial de Gaston Veil dans Le Populaire).
Le 26 septembre, le commandant en chef allié, le général Foch, a lancé une contre-offensive générale. Une grande manœuvre stratégique permettant de mettre hors de combat l’ensemble de l’armée allemande ne semblant pas encore possible, vu l’état d’épuisement de l’armée française, il a décidé de refouler l’adversaire dans toutes les parties du front.
Le 26 septembre Français et Américains attaquent dans le secteur entre Meuse et Argonne et vers les monts de Champagne. Le 27, les Britanniques se portent à l’ouest de Cambrai. En Flandres, un groupement interallié sous les ordres du roi Albert de Belgique attaque le saillant d’Ypres. Le lendemain l’armée britannique lance une offensive d’envergure contre la ligne Hindenburg.
Sur tous les points la progression est lente, mais victorieuse. Le rouleau compresseur de l’Entente est en action.