La guerre se termine, mais la commission de contrôle qui surveille les courriers des soldats fonctionne toujours.
Le commissaire spécial de Nantes écrit au préfet de la Loire-Inférieure :
« La correspondance du front produit une impression de joie et de fierté nationale. Les soldats racontent les derniers combats auxquels ils ont été mêlés et se félicitent d’avoir pu arriver sains et saufs jusqu’à la conclusion de l’armistice. Quelques uns regrettent cependant de n’avoir pu terminer la guerre sur le territoire ennemi.
Les permissionnaires sont calmes et dignes et ne manifestent pas leurs sentiments heureux par une folle exubérance. Ils attendent, disent-ils, la démobilisation pour être pleinement satisfaits ».