Sous ce titre, les journaux nantais publient le communiqué suivant :
« L’archiviste de la Loire-Inférieure informe les associations, les comités, les particuliers, qu’il acceptera avec empressement pour les déposer aux archives départementales, les rapports, lettres, archives, bref les documents de toutes sortes susceptibles d’être utilisés pour servir un jour à l’histoire de ces dernières années.
Déjà plusieurs œuvres importantes ont proposé de verser leurs documents : le Comité départemental de secours aux réfugiés, le Comité départemental de secours aux militaires, l’Union belge, etc.…
D’après les prescriptions ministérielles, ces papiers ne pourront être mis à la disposition du public d’ici de longues années ; mais il est bien évident que les groupements ou les particuliers qui les auront versés en auront toujours la libre communication ».
On l’a vu à travers les témoignages publiés dans nos chroniques, les poilus ont la conviction d’avoir vécu un moment historique. Avant même que les traités de paix ne viennent mettre un point final à la guerre, les historiens se préoccupent d’en faire un sujet d’étude pour la situer dans l’Histoire.
Emile Gabory, archiviste départemental, publiera en 1923 « Les enfants du pays nantais et le XIe corps d’armée » premier recensement des morts pour la France dans le département.