Dans son Journal, le général Buat écrit :
« Un délai est accordé aux Allemands pour répondre oui ou non [aux propositions de paix]. Il va jusqu’au 29. Il est donc probable que si les hostilités reprennent, elles ne débuteront pas avant le 1er ou le 2 juin.
Je me suis rendu aujourd’hui, à 5 h 30 du soir, à la convocation du président de la République. Cet homme est incontestablement d’une grande intelligence, il est non moins certain que, par ses relations suivies avec les membres influents du Parlement, il est en situation de diriger l’opinion de certains politiciens dans un sens favorable à nos projets. Vis-à-vis du président du Conseil, il avoue lui-même qu’il faut chercher l’occasion favorable pour l’entretenir de sujets importants. Au fond, il tremble un peu devant lui ».