Interdits de maisons de tolérance par les règlements militaires américains, les Sammies se tournent vers la prostitution de rue ou… la prostitution des champs comme le révèle cet article du Phare :
« Hier soir, de 17 heures à 20 heures, M. le commissaire central a ordonné une rafle dans la section de Doulon, en vue de purger le quartier des nombreuses prostituées qui s’y donnent rendez-vous, attirées par les soldats américains cantonnés dans les environs, et qui occasionnent des dégâts importants aux récoltes ».
La rafle se termine par l’arrestation de : « huit prostituées de bas étage rencontrées dans ces parages qui ont été déposées à la chambre de sûreté du poste central ». Ramenées sans doute dans le « panier à salade ».