Pour empêcher toute pression sur les citoyens accomplissant leur devoir électoral, la loi du 29 juillet 1913 ordonne que l’électeur :
après avoir pris lui-même une enveloppe passe par un isoloir où il est soustrait aux regards pendant qu’il met son bulletin dans cette enveloppe ; qu’il fait constater qu’il n’est porteur que d’une enveloppe qu’il introduit lui-même dans l’urne.
La circulaire du ministre de l’Intérieur relative à l’application de la loi indique que les isoloirs devront tenir le moins de place possible et qu’ils pourront être constitués par de simples rideaux, croisés pour être facilement écartés et livrer passage à l’électeur.
Les expériences faites hier par la municipalité d’Ivry (1800 électeurs inscrits) ont permis de tirer d’intéressants enseignements quant à la localisation des isoloirs dans le bureau de vote.
D’après Le Populaire du 5 octobre 1913