En février, un « groupement Guillaumat » a été constitué du 1e et 2e Corps d’Armée pour attaquer en Woëvre sur un front qui s’étend de Verdun aux Eparges, l’idée étant de réduire le saillant de Saint-Mihiel.
L’offensive est lancée le 5 avril. Le général Guillaumat écrit à son épouse :
« Je suis naturellement occupé et préoccupé ; il y a des moments d’angoisse qui sont durs, la barre sur l’estomac, et puis un rien vous apporte une éclaircie, elle dure ce qu’elle peut. »
Les opérations violentes, couteuses en hommes, permettent de reprendre une partie de la crête des Eparges, le 9 avril. Ensuite s’engage une série d’attaques et contre-attaques, sans résultat décisif, puis commence une guerre des mines, meurtrière.