Après avoir cité la longue litanie des professeurs absents ou indisponibles, le proviseur du Lycée de Nantes écrit à l’Inspecteur d’Académie :
« Pour assurer l’enseignement dans nos classes secondaires, c’est-à-dire à partir de la Sixième, on regardait comme nécessaires 48 professeurs, qui donnaient en plus 165 heures supplémentaires par semaine, représentant le service de 11 professeurs. Actuellement, ce service de 59 professeurs doit être fait par 28 titulaires ou délégués, dont des femmes, à qui viennent en aide 11 administrateurs, professeurs-adjoints ou mobilisés.
Si l’on compare ces chiffres, si l’on songe à l’inutilité de nos répétiteurs sauf deux, et si l’on se dit que trois de ces 28 professeurs ont été absents ce mois-ci on appréciera la perturbation causée par leur absence, et l’impossibilité d’y faire face.
Le travail des élèves s’en ressent, la discipline devient plus difficile. Ce fut donc un mois extrêmement pénible particulièrement pour le petit lycée et pour les fonctionnaires qui tâchent de remplacer les autres ».