Début août, tous les établissements scolaires de Nantes ont été réquisitionnés pour servir de casernement ou d’hôpital.
Le Grand Lycée, dont 32 professeurs et administrateurs ont été mobilisés le 1er août, est devenu un hôpital militaire. Capitaine d’état-major depuis le 1er août, le proviseur Barou est démobilisé fin septembre pour préparer la rentrée scolaire dans des locaux qu’il faudra partager avec les soldats blessés.
Le 22 septembre il fait publier dans la presse locale, le communiqué suivant :
« Le proviseur a l’honneur d’informer les familles que les classes reprendront le 2 ou le 5 octobre. Un nouvel avis indiquera prochainement la date exacte de la rentrée et fera connaître les locaux où les classes auront lieu.
« Comme il est impossible d’organiser les services de l’internat, le proviseur désignera aux parents, des personnes qui veulent bien recevoir des pensionnaires.
« L’Administration du Lycée se tiendra à la disposition des familles tous les jours, de 9 heures à 11 heures, et de 2 heures à 5 heures, dans le cabinet du censeur du Grand Lycée. »