Georges Clemenceau n’a jamais eu beaucoup d’estime pour Aristide Briand et les deux anciens élèves du Lycée de Nantes se sont souvent combattus dans les assemblées ou par presse interposée.
Dans son journal « L’homme enchaîné », Clemenceau salue à sa façon le nouveau gouvernement :
« C’est fait. Nous avions un cabinet Viviani-Briand. Nous avons un cabinet Briand-Viviani. Pourquoi ?
Si c’était bien, pourquoi changer ?
Si c’était mal, pourquoi continuer ?
« Nous avons tout fait, nous allons faire autre chose ». Bon programme de gouvernement…
A l’heure où les Anglais réduisent leur comité de gouvernement de 22 à 8 membres, pour l’intensité de l’action, nous portons le nôtre à 24 pour disperser les énergies par l’accroissement du partage.
Ils parleront gloire et combats
Pendant que les autres là bas…
Fasse le ciel, qui ne m’entend pas, que nous n’ayons pas besoin d‘autre chose ! »