Le directeur de l’école de garçons de la rue de la Faïencerie note dans un rapport :
« Tous les ans, aux approches de la belle saison, je fais une tournée dans toutes les classes pour recommander aux enfants d’être très prudents au bord de l’eau, de ne pas aller se baigner sans être accompagnés de leurs parents. Les quais sont dangereux, surtout à marée haute et lorsque la marée est presque basse les sables mouvants de la Loire occasionnent toujours des malheurs irréparables. Je ne manque jamais de leur rappeler les accidents arrivés antérieurement.
Malgré toutes ces recommandations, on a toujours à déplorer quelque noyade. Cette année c’est un enfant de la 3e classe qui s’est noyé en Loire le 13 mai 1919 ».
Le Populaire écrit : « Le jeune Louis-Marcel Acqueberge, âgé de 11 ans, dont la mère habite rue des Olivettes, était à jouer sur les bords de la Loire, prairie Martin, mardi soir vers 16 heures. L’idée lui vint de pêcher des civelles. Comme il se penchait au-dessus de l’eau, il perdit l’équilibre et tomba en Loire. Il disparut avant qu’on ait pu se porter à son secours. Deux de ses camarades ont été les témoins de ce triste accident. Malgré les recherches, le corps du pauvre enfant n’a pu être retrouvé ».