Tandis que généraux et politiques célèbrent les succès de leurs troupes à Verdun, les soldats se demandent comment tenir dans l’horreur quotidienne.
De Verdun, Alphonse de Châteaubriant écrit à son épouse :
« La vie est très dure pour l’instant. Notre poste s’est effondré sous un 380. Tous les officiers ont été tués… Les nerfs sont mis à l’épreuve. On s’en tire tout de même, à force d’indifférence et à la faveur de cette passivité dont nous trouvons chez nos frères les animaux l’exemple plus que jamais précieux ».