Plus le temps passe, plus les combattants ont l’impression d’être englués dans une guerre interminable.
Jacques Vaché écrit à son amie nantaise Jeanne Derrien :
« Le Règne de la BOUE est absolu, une sorte de mayonnaise tournée, très liquide et pas chaude, qui chante des bruits creux sous vous – Quelle horrible chose – !- Et, plus que jamais, quel gâchis ! – maisons broyées – hommes tués, recul, avance, incendie, Révolution – C’est vraiment ce qui se fait de mieux dans le genre Guerre – la GUERRE-FLEAU-DE-DIEU – ça vous tient la tête, cette vieille alliance des mots. Quand cela finira-t-il ? »