Le proviseur du Lycée de Nantes, Jean Barou, écrit dans son rapport :
« Des variations d’effectifs se sont produites en décembre à la suite de l’appel sous les drapeaux de la classe 1915…
De ce fait notre classe de Saint-Cyr ne comprend plus que 7 candidats ; notre classe de Spéciales perd ses 2 meilleurs élèves ; les cours préparatoires à Navale et à l’Institut sont réduits à quelques unités.
A signaler aussi le départ de presque tous les réfugiés venant de Paris ou des environs, qui ont repris le chemin de la capitale.
Personnel. Le nombre de fonctionnaires mobilisés est actuellement de 38… Il ne nous reste plus que le nombre strict d’agents, et c’est à grand’ peine que nous pouvons assurer le service ; la propreté et la tenue du Lycée à certains jours pourrait évidemment être plus soignée.
Enseignement. L’enseignement a souffert dans certaines classes des interruptions à cause de l’absence ou du remplacement de certains Professeurs. Certains m’ont semblé être débordés par des classes trop lourdes. Néanmoins, dans l’ensemble, la situation est normale, et même, dans certaines classes, jamais les études n’ont marché aussi bien. »