Le Populaire fait aujourd’hui le récit de la prise de Riga par les troupes allemandes, chute prévisible vu « le peu de résistance qu’on pouvait attendre des troupes [russes] du front nord, fort contaminées par la propagande internationale maximaliste ».
Le journaliste note cependant : « L’élément sain des troupes russes contre-attaqua sans arrêt, marchant contre l’ennemi drapeaux déployés, en chantant la Marseillaise ».
Les comptes rendus des journalistes à propos des événements de Petrograd font régulièrement allusion à la Marseillaise chantée tantôt par le camp des partisans du gouvernement, tantôt par les bolcheviques qui en changent alors les paroles.
Le journal termine : « Quoique la perte de Riga ait été envisagée ici depuis un certain temps, la nouvelle de la défaite n’a pas moins produit une très forte impression à Pétrograde ».