C’est le titre utilisé par les journaux locaux pour présenter le décret paru au Journal officiel relatif à l’attribution de l’indemnité de démobilisation due aux militaires renvoyés dans leurs foyers.
Le Phare écrit :
« L’indemnité fixe de démobilisation de 250 francs est alloué aux militaires appelés ou maintenus sous les drapeaux… pour la durée de la guerre…
Les militaires ayant droit à l’indemnité fixe reçoivent en outre, une prime supplémentaire de 15 francs par mois de service effectif accompli… après le 2 août 1914…
La prime prévue est portée à 20 francs par mois de présence effective entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918 dans une unité combattante… Suit la liste des unités d’armée considérées comme combattantes.
L’indemnité fixe est payable en totalité et en espèces dès le retour des bénéficiaires dans leurs foyers à partir du 22 mars 1919, pour les militaires libérés antérieurement.
Les ayants-droit désirant percevoir l’indemnité de démobilisation établiront une déclaration indiquant : nom, prénom, numéro matricule, le grade….. ».
L’historien Antoine Prost a calculé que la somme versée pour une année dans une unité combattante, soit 490 francs, représentait à peu près deux mois de subsistance. C’est très insuffisant. Quant aux dons matériels (casque souvenir, costume Abrami) on a déjà vu ce que les poilus en pensaient.
La Nation reconnaissante ?