La victoire de la Marne et le recul allemand ont fait croire à une fin rapide de la guerre. Mais l’ennemi prend position sur les hauteurs surplombant l’Aisne où une nouvelle bataille se déroule du 13 au 28 septembre pour les déloger ; en vain.
Les journaux nantais annoncent, à leur façon, ce coup d’arrêt à la contre-offensive victorieuse des Français :
« Ils essaient de nous résister » (Le Phare du 16 septembre) ;
« Refouler vers la frontière, les Allemands tentent de résister encore » (Le Populaire du 17 septembre).
Le 18, Gaston Veil qui croyait en une victoire rapide, revoit son jugement : « Le temps combat avec nous et l’écrasement des Germains n’est que différé. » (Le Populaire)