mercredi, 27 octobre 1915

La vie chère

C’est le titre d’un article du Populaire citant l’échange, à la Chambre, entre un député qui s’inquiète de la hausse du prix des produits alimentaires et le ministre du Commerce.

Demandant s’il ne serait pas opportun d’établir un prix de vente maximum, comme ce fut le cas lors de la Révolution, l’élu du peuple se voit répondre que, le 16 octobre dernier, une loi a déjà décidé de la réquisition des blés et farines qui : « assurera le ravitaillement de la population et… permettra de maintenir le prix du pain à un taux normal ». Le ministre rappelle également que, depuis une loi de 1791, les municipalités ont le droit de taxer le pain et la viande.

 

Opportunément, dans la colonne voisine, le journal donne la parole à un historien nantais qui rappelle ce que furent les politiques menées par l’Assemblée nationale et la Convention, pendant la Révolution, pour assurer l’alimentation du pays et cite l’exemple de Nantes en 1793 et 1794.

 

Cela rassurera-t-il les Nantais ?