Le général Pershing vient inspecter les bases américaines installées dans la région.
Arrivé en train dans la matinée à Nantes il y reste toute la journée pour visiter les cantonnements de Doulon et de la place de la République.
Les autorités militaires et civiles nantaises l’accueillent :
« Les autorités pénètrent sur le quai de la gare, que des plantes vertes et des trophées de drapeaux alliés disposés avec un goût parfait décorent. Un piquet d’infanterie et la clique du 65e d’infanterie forment la haie… Le train spécial entre en gare. Un bref commandement retentit et tandis que les tambours et clairons sonnent et battent « aux champs », le général Pershing descend de son wagon. Il a grande allure. De haute taille, il porte avec une aisance toute particulière le manteau de petite tenue des officiers généraux américains. Aucune dorure, aucune décoration… Investi du plus haut commandement de l’armée de la grande République, il semble n’en tirer aucun orgueil. C’est qu’en Amérique, avant que d’être des soldats, les chefs sont surtout des citoyens ».
En irait-il différemment en France ?