jeudi, 13 août 1914

Le Lycée de Nantes devient hôpital

Sous le titre : « Les secours aux blessés », Le Phare annonce le 13 août qu’une commission de centralisation des secours aux blessés militaires s’est constituée sous les auspices de M. le Préfet. « Cette commission a pour but de centraliser toutes les bonnes volontés en faveur des blessés qui seront dirigés sur notre région ». Plus loin le journal indique : « Fiévreusement, les ambulances civiles font leurs derniers préparatifs pour recevoir les blessés qui ne vont pas tarder à arriver. »

 

Nantes Lycée Hôpital 21 Recto

 

A ce moment-là, Nantes met en place 18 hôpitaux : 2 hôpitaux permanents (Hôtel-Dieu et Broussais), 8 hôpitaux temporaires (dont le « Grand Lycée »), 3 hôpitaux complémentaires annexes et 5 hôpitaux auxiliaires. Chacun de ces hôpitaux est doté de « filiales », qui sont des centres de convalescence. Le « Grand Lycée » dispose de 8 filiales situées à Nantes et dans le reste du département (Abbaretz, Nort-sur-Erdre, le château de la Bretèche à Missillac…).

A l’automne 1914,  Le « Grand Lycée » (Hôpital 21) peut accueillit 1043 blessés : 601 dans les locaux du lycée et 442 dans ses filiales.

Du 15 août au 26 novembre 1914, 1982 blessés entreront à l’Hôpital du « Grand Lycée », y seront soignés, et partiront en convalescence dans les filiales avant de retourner au front.

 

Le corps médical du Petit Lycée transformé, d'août à septembre 1914, en Hôpital temporaire ( N°2 ). Assis, le 1er à droite, le docteur Georges Lebeaupin, ancien élève du lycée.

Le corps médical du Petit Lycée transformé, d’août à septembre 1914, en hôpital auxiliaire ( N°2 ).
Assis, le 1er à droite, le docteur Georges Lebeaupin, ancien élève du lycée.

 

Le « Petit Lycée » (l’actuel lycée Jules Verne) devient aussi hôpital militaire (hôpital auxiliaire N°2) ainsi que l’annexe de Chantenay du « Petit Lycée » qui a été créée en 1911.

 

NANTES Chantenay hôpital annexe du petit lycée - Copie

 

Les services sanitaires évacueront le Petit Lycée dès le début octobre 1914, afin de permettre une rentrée des classes à peu près normale.