Dans son rapport trimestriel sur l’état du Lycée de Nantes, le proviseur Barou s’impatiente de récupérer les locaux utilisés par les services médicaux de l’armée :
« On continue l’évacuation du mobilier de l’hôpital avec une lenteur désespérante : un jour vient un fourgon, mais pas d’équipe de soldats pour le charger ; le lendemain, l’équipe est là, mais les fourgons sont ailleurs. J’ai dû, au milieu des congés, écrire au Général et depuis, on enlève chaque jour un peu de mobilier. En même temps… je faisais commencer les travaux de réfection. On a remis en état deux réfectoires où, dès mercredi, les élèves ont pu prendre leurs repas. J’ai aussi mis les ouvriers dans la cour d’honneur que je voudrais voir remise en état pour la fin de l’année.
La commission de vérification du mobilier se réunira dès que ce sera possible, c’est-à-dire quand, le matériel de la Guerre étant enlevé, les débris du nôtre auront pu être réunis dans une ou deux salles.
Le fait essentiel ce mois-ci, au point de vue des études, a été le retour des professeurs démobilisés et ayant terminé leur congé… ».
Le retour de 6 professeurs permet d’atténuer la pénurie du personnel enseignant et les difficultés de service.