« Préserver nos soldats contre les effets des gaz asphyxiants, barbare engin de guerre des sauvages Teutons, est une préoccupation de toutes les Françaises.
Déjà à la Société de secours aux blessés militaires, les dames de la Croix-Rouge ont, les premières, résolu la question.
Les masques protecteurs qu’elles ont confectionnés, parvenus à nos troupes, par milliers, sont très appréciés. Mais elles n’ont plus de coton hydrophile et de mousseline pour les faire. Aussi, ces dames s’adressent-elles à la charité inlassable de nos lecteurs, les priant par leurs envois généreux, de leur permettre de continuer la préparation de ce nouveau genre de « bouclier » si nécessaire à nos héroïques poilus pour se préserver des effets délétères de cette arme déloyale et conserver la force de terrasser et d’anéantir la nation maudite… »
(Le Populaire, 29 mai)