Sous ce titre, les journaux nantais publient ce matin le communiqué officiel suivant :
« Les deux espionnes, Joséphine-Manuela Alvarez et Victorine Faucher, condamnées à mort le 25 janvier 1918, par le conseil de guerre de la XIe Région, pour intelligence avec l’ennemi, ont été fusillées simultanément, lundi matin, à 6 heures, dans la partie extérieure nord du stand de la Porterie, situé aux environs immédiats de la ville de Nantes ;
Après l’exécution, les troupes ont défilé devant le corps des deux espionnes.
Aucun incident ne s’est produit ».
Ainsi se termine le parcours de deux « espionnes » qui n’avaient guère renseigné l’ennemi mais qui avaient aussi le tort pour leurs juges d’être des femmes libres et surtout libertaires.
Elles furent inhumées au cimetière Saint-Jacques.
Pour en savoir plus sur cette affaire nous vous renvoyons aux articles publiés par Jean Bourgeon dans les numéros de mars et mai 2016 de la revue « Place Publique »