Le général Guillaumat écrit à son épouse :
« Je suis frappé du robuste bon sens qui se dégage des lettres de nos soldats décachetées par la censure ; on en fait un extrait périodique que nos grands chefs devraient lire, mais il est probable que c’est l’affaire d’un bureau qui édulcore de peur de faire « peine, même légère ». Et pourtant ces réflexions courageuses, patientes, sont réconfortantes pour les esprits véritablement forts ; elles ne peuvent déprimer que les eunuques de la cour ».