Sous ce titre Le Populaire écrit en gros caractères : « Nos troupes vont entrer en Allemagne ».
Les journaux nantais publient ensuite la proclamation du maréchal Foch aux populations rhénanes :
« L’autorité militaire alliée prend le commandement du pays. Elle exige de tous la plus stricte obéissance… ».
Cette occupation de la Rhénanie amène Gaston Veil à aborder dans son éditorial intitulé « Le prix à payer » la question des réparations dues par le vaincu. Après avoir passé en revue les arguments des partisans de « l’Allemagne paiera, même les intérêts » et de ceux qui estiment que « la victoire n’est pas la curée », il se range aux côtés de ces derniers et conclut :
« Ce que nous voulons par-dessus tout, c’est une paix durable, et il ne faut pas qu’un peuple, si coupable qu’il ait été, soit réduit en esclavage sous une forme ou sous une autre… ».