Le 11e congrès du Parti socialiste s’est ouvert le 25 janvier dans « un préau d’école décoré de bannières rouges avec des inscriptions habituelles : « Prolétaires de tous les pays unissez-vous », etc. etc. et les noms des précurseurs : Saint-Simon, Karl Marx, Blanqui, etc.… Une harmonie locale a joué « L’Internationale » et un chœur de jeunes enfants a entonné un chant révolutionnaire. » (Le Phare de la Loire du 27 janvier).
Le président, Vaillant, prend d’abord la parole pour dire « qu’il ne voit que dans l’alliance de la France, de l’Angleterre et de l’Allemagne le gage d’une paix fertile ». Puis il cède la parole aux représentants des délégations étrangères dont M. Muller, délégué du parti socialiste allemand qui déclare que : « de ce côté-ci comme de l’autre côté du Rhin, les socialistes sont embrasés par le feu de l’action commune ».
Jean Jaurès intervient à son tour pour dire que, dans la prochaine lutte électorale (les élections législatives d’avril-mai 1914), la question du service de trois ans sera primordiale.