Sur le front de l’Aisne, l’offensive sur le Chemin des Dames est proche.
Les artilleries se déchaînent ainsi que… la guerre psychologique.
Maurice Digo note dans ses Carnets :
« Vers minuit, les 155 tirent encore, des patrouilles sont lancées sur toute l’étendue du front avec mission de placer dans le réseau adverse des pancartes dont la traduction est ceci : Nous attaquons pour libérer notre territoire, l’artillerie va vous pilonner sans merci, rendez-vous sans crainte.
La lenteur de l’opération effectuée sous les barrages a provoqué des erreurs d’orientation, des patrouilles voisines se sont attaquées à la grenade semant la panique, la casse est importante ».