Le Nantais Maurice Digo, en position pour la grande offensive de Champagne écrit dans ses Carnets :
« On ne parle plus que de l’attaque prochaine. Certains, avec une appréhension visible, d’autres, à la blague, avec seulement cette petite grimace, à peine sensible sous le masque du rire nerveux. Les tuyaux circulent, l’agitation grandit, le pinard délie les langues. Au fond, chacun, à sa façon cherche à éloigner la vision qui se rapproche. »