Dès que le soldat quitte les zones de combat, où toute son attention est accaparée par la survie, il retrouve à l’arrière son ennemi intime : le cafard.
Maurice Digo a quitté les premières lignes pour rejoindre le service topographie.
Il note dans ses Carnets :
« Promenade seul par Courchamps… jusqu’au soir, talonné par le cafard. Au retour, je retrouve les bons camarades, mais aussi la paille pouilleuse, la soupe ignoble, le vin épais, la viande filandreuse. Tout ce qui fait à certaines heures désirer la bagarre avec ses mirages d’évacuation, de rations supplémentaires, de retour vers le repos ».