Ce jour, dans ses Carnets, Maurice Digo note le quotidien de la tranchée en hiver :
« Nuit très dure. La soupe est arrivée couverte de glace et le vin complètement gelé. Et puis, il y a les poux, supplice permanent, intolérable.
Dans la journée, après une saute de vent, pluie et dégel. Les parapets s’écroulent, les boyaux sont envahis par l’eau. Dans la soirée, travail sur les cartes au P.C. de Compagnie, cela m’évite la corvée de matériaux et la pose des barbelés. »