Le général Guillaumat écrit à son épouse : « Le communiqué t’aura appris que l’attaque de l’Aisne a été déclenchée ce matin. ». Le lendemain il rajoute : « Succès sur l’Aisne… ».
Les titres des journaux nantais confirment : « Une importante victoire française au nord de l’Aisne » (Le Phare) ; « Une nouvelle victoire française – Nos troupes prennent le fort de la Malmaison » (Le Populaire)
Cette attaque, qui permet de prendre la partie nord-ouest du Chemin des Dames, se veut pour Pétain comme le modèle des « petites offensives » minutieusement préparées et économes en vies humaines dont le but est de redonner confiance aux soldats après la crise du printemps. La conjonction de l’aviation, des chars et de l’infanterie permet un succès indéniable le front progressant de 3 km et l’ennemi perdant de 40 000 à 50 000 hommes. Mais les Français perdent quand même 15 000 hommes, tués, disparus ou blessés.